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Amina Debbache: crânes contre cerveaux

بقلم: أمينة دباش
04 نوفمبر 2017

Dans un éditorial qu'elle a signé sous le titre évocateur «Crânes contre cerveaux», la directrice générale du quotidien gouvernemental Echaâb, Amina Debbache, est revenue sur un événement que certains milieux ont surdimensionné à dessein dans le seul but de nuire à l'image de l'Algérie. Il s'agissait des files de jeunes étudiants devant l'Institut français d'Alger (IFA) pour les inscriptions au Test de connaissance du français. «Cet événement coïncide avec les démarches entamées par la famille révolutionnaire en vue de récupérer les crânes de nos résistants qui se trouvent dans des musées en France», fait remarquer la directrice d'Echaâb relevant que «c'est ce moment qui a été choisi pour nous provoquer en faisant une large diffusion de ces images». Pour Amina Debbache, il s'agit d'«un colonialisme nouvelle version». Après «la torture et les têtes tranchées par la guillotine qu'elle présentait comme butin de guerre, voilà que la France coloniale use de nouvelles méthodes pour faire partir nos jeunes», écrit l'éditorialiste. Décryptant le message de cette séquence, Amina Debbache livre sa lecture: «Comme si notre demande de récupérer les crânes a cette logique macabre: des vivants contre des morts, des crânes contre des cerveaux jeunes!». Mais, ajoute l'éditorialiste, nous avons le devoir de nous lever à ces basses lectures qui tentent de saper le moral national. «Nos jeunes ne sont mus que par la soif du savoir. On ne leur en veut pas», ajoute la directrice d'Echaâb. «Le sentiment patriotique n'admet pas de frontières, il ne se marchande pas, il gît dans les coeurs!» écrit-elle, avant de conclure qu'«il ne sert à rien de surdimensionner des faits qui ne le méritent pas».